Les artistes invités

Eduardo del Signore

Avec une carrière internationale de musicien particulièrement riche, Eduardo Del Signore bénéficie d'une reconnaissance remarquable pour ses nombreux talents.

Tour à tour musicien, compositeur ou producteur, il collabore avec de nombreux artistes, comme Jon Anderson et Trevor Rabin (Yes), Vangelis, Milton Nascimento, Dionne Warwick, Al Jarreau, Eduardo Mateo, Jorge Trasante (Gypsy Kings), Jon Hassel, Cara Tower, Benardo Rubaja, Rituals.
 

« Le style est quelque chose qui vient avec la maturité et très peu de musiciens ont suffisamment confiance dans leur capacité pour créer leur propre style. Je suis heureux d’affirmer qu’Eduardo a son propre style. » Jon Anderson.

Cara Tower

Auteur, compositeur, interprète de Santa Barbara en Californie.

À 10 ans, elle commence à s’initier seule à la guitare classique et sera plus tard récompensée par une bourse d’étude de chant de la Musical Academy of the West.

Vite lassée d’étudier des partitions écrites, Cara commence à explorer le monde mystérieux de la composition musicale et développe rapidement un style personnel tout à fait original.

Elle signe en 1989 pour 3 ans chez Virgin Music à Londres, où elle enregistre en studio avec le producteur Terry Adams. De retour aux Etats-Unis en 1993, elle attire rapidement l’attention du fameux producteur Mike Clin (Guns and Roses, Heart, White Snake…) avec lequel elle forme un duo musical inattendu, produisant des enregistrements pour Hollywood Records.

Elle enregistre son premier album Living On Bread & Circus en 1999 sous le label indépendant Raw Dog Records. Deux autres suivront : en 2003, And then… There Is A Bridge et l’an dernier, Ambience Of Love.
Entre 2003 et 2009, elle s’est produite dans 12 pays et 32 villes.

Marcel Sourou Adjibira

Percussionniste, chanteur, arrangeur, producteur, Marcel Adjibi est originaire du Sénégal où il est bercé depuis son plus jeune âge par les percussions Mballax.

Suivant ses parents, il voyage du Bénin à la Côte d’Ivoire en passant par le Nigéria.

C’est en intégrant très jeune le groupe Abyssa, qu’il a l’occasion de se rendre en Europe et un tournant décisif se produit dans sa carrière avec la rencontre à Paris d’une légende vivante, Manu Dibango, à l’occasion de l’album au profit de l’Éthiopie.

Il joue alors avec Mory Kanté, Tshala Mwana, Bonga et forme le groupe Maloko avec Vincent N’Guini (Paul Simon). Le groupe s’embarque pour Washington, se rebaptise Abélé et se produit lors de la libération de Nelson Mandela, au DC Convention Center.

La série “ Red Shoes Diaries” pour HBO, le jeu vidéo “Outcast” avec le Philharmonique de Moscou, Le Roi Lion pour Disney font partie de ses contributions notoires en tant que percussionniste. Il fait deux soirs de suite la première partie de la tournée “Voodoo Lounge” des Rolling Stones en compagnie de Essoa (Cameroun), au Rose Bowl de Pasadena.

Il se produit avec des groupes comme Conjunto Jardin et Native Vibe, sacrés respectivement meilleur groupe Latin en 2004 et meilleure musique alternative en 2005.
 

Frederico Ramos

Né au Nord-Est de l’Uruguay, Federico Ramos développe très jeune une passion pour la musique

et la composition.

Lorsque ses parents remarquent son attirance, ils lui font prendre des leçons de guitare particulières. Mais il est peu intéressé par l’apprentissage des morceaux classiques et préfère, lorsqu’il arrive à Montevideo pour étudier à l’Université, intégrer un groupe de rock. Les turbulences politiques, qui surviennent à cette époque en Uruguay, le poussent à fuir en Espagne.

Le flamenco, le rock, le jazz sont plus en accord avec sa personnalité et il parcourt le pays à la recherche de ses maîtres. Et c’est finalement en se rendant en Californie pour une année de cours à la Guitar Institute of Technology, qu’il les trouve en la personne de Joe Pass et de Pat Martino.

Sa carrière décolle véritablement à Los Angeles où il se produit en trio. Co-fondateur d’un ensemble avant-gardiste Eternal Wind, il enregistre alors plusieurs albums et tourne aux Etats-Unis et en Europe, notamment avec Dr Yussef Lateef. Il fait maintenant partie du fameux trio uruguayen Ritual, avec pour devise “Je n’ai pas choisi la musique, c’est la musique qui m’a choisi”.

José Luis Pérez

Né en 1952 à Montevideo en Uruguay, José Luis Perez s’initie à la batterie avec Sergio Ohannian dès l’âge de 9 ans. Rapidement il assimile les rudiments de la cumbia, la rumba et la samba brésilienne et étudie aussi auprès de Julio Guglielmi et Aldo Caviglia, avant de devenir lui-même professeur à 20 ans.

Recommandé par le fameux producteur uruguayen Alofons López Dominguez, Pérez se produit dans tout le pays et partage la scène avec des musiciens connus comme Jaime Roos et Walter Venencio. En 1975, il va en Argentine et intègre le groupe de rock progressif Arco Iris qui enregistre l’un des 3 meilleurs albums de l’année 1978, Los Elementales.

Sa rencontre avec le saxophoniste virtuose Héctor “Finito” Bingert l’entraîne ensuite en Suède où ils forment le groupe Latin Lover dont la musique inondera la Scandinavie et l’Europe entre 1982 et 1986.

Jose Luis Pérez a collaboré, entre autres, avec Tito Puente Big salsa Band, Dr. Yusef Lateef, Charles Moore, Fowler Brothers, Jon Anderson (Yes), Tommy Eyre, Scarlet Rivera, Adam Rudolph, Ritual…